Accusation de travail forcé au Qatar: la plainte de Sherpa contre Vinci est classée sans suite.


Mardi 6 février, le parquet de Nanterre a classé sans suite la plainte déposée par l’ONG Sherpa à l’encontre de Vinci en 2005. 

La plainte portait sur des accusations de « travail forcé », de « réduction en servitude » et de « recel » sur les chantiers du Mondial 2022 au Qatar.

L’enquête de Sherpa sur place avait fait état de confiscation de passeport et de menaces proférées contre les migrants, pour les dissuader de réclamer une amélioration des conditions de travail.

Face aux accusations portées par Sherpa, Vinci avait déposé deux plaintes: une première pour diffamation et une seconde pour atteinte à la présomption d’innocence pour laquelle le Groupe a été débouté en 2016.

Dans un communiqué Vinci a rappelé que le groupe « s’attache non seulement à respecter le droit local du travail et les droits fondamentaux, mais aussi à faire progresser en permanence les conditions de travail et de vie de ses salariés, au Qatar comme partout dans le monde. »

Il est vrai qu’à la fin de l’année 2017, Vinci a signé un accord collectif avec la fédération syndicale l'Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois en vu d’assurer le respect des droits des travailleurs et plus largement des droits de l’homme sur ses chantiers au Qatar.