La création de plateformes KYC pour une harmonisation des procédures
Unknown
12/02/2017
La création de plateformes KYC pour
une harmonisation des procédures
La Hong-Kong Associations of Banks
(HKBA) et la Hong-Kong Monetary
Authority (HKMA) travaillent sur la création d’une plateforme de centralisation
de la documentation KYC afin de
faciliter les on-boarding réalisés par
les institutions financières.
La procédure Know-Your-Customer (KYC) est une étape primordiale réalisée
lors de l’arrivée de nouveaux clients ou bien lors de la revue de clients
existants. A l’heure d’aujourd’hui, chaque banque a développé son propre
système KYC afin de répondre aux exigences des régulateurs. L’idée est donc de
développer des plateformes sur lesquelles pourra être regroupée l’ensemble de
la documentation approuvée par les gouvernements dans un but de partage et de
centralisation des informations.
Toutefois, la création de plateformes KYC soulève plusieurs considérations.
Une première considération est la protection des données des clients. En
effet, alors que les régulateurs envisagent le partage des informations KYC
entre les Banques, il est nécessaire de mettre en place des systèmes de
protection performants et effectifs afin de garantir que les données soient
dûment protégées face au risque de piratage. Ainsi, certains régulateurs –
notamment la Monetary Authority of
Singapore (MAS) – ont envisagé la centralisation des données telles que
l’identification et la vérification de l’identité du client, la collecte et la
vérification de la documentation, ainsi que les screenings de listes de
sanctions au moment de la réalisation de la procédure au sein d’une base
sécurisée. La propriété de la Base de données est également un enjeu qui
nécessite d’être traité lors de son élaboration.
La création d’une base de données soulève également l’enjeu de la place
accordée à l’intelligence artificielle. En effet, les régulateurs sont
confrontés au dilemme suivant : laisser la plateforme émettre un avis KYC
afin de déterminer si oui ou non des relations commerciales peuvent être
engagées avec telle contrepartie, ou bien si les Banques peuvent interagir dans
le processus en émettant également un avis KYC.
Pour en savoir
plus :
Frédéric Boidin & Paul Dubert